Thieri Foulc

La vie de Saint Z
de Thieri Foulc
Éditions Au crayon qui tue, éditeur

Performé par
Jean Louis Chautemps, musicien
Denis Parmain, comédien

Dimanche 16 février 2014 à 15H30 heures

Halle Saint Pierre – auditorium  (entrée libre)

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La Vie de saint Z, par Thieri Foulc, éditions Au crayon qui tue
De la série « Un tableau par jour », comme les Tableaux noirs. Parmi les 14 épisodes de la vie de ce « saint à rayonnement divergent » : « Conception et vie fœtale de saint Z », « Saint Z, né, hurle au contact de l’air », « Saint Z persécuté par les imbéciles », etc.
Deux esquisses, reproduites en couleurs. Pour les exemplaires de tête : collages dans le goût oriental.
L’exemplaire de tête : 50 € – L’exemplaire à la suite : 18 €
à la Librairie de la Halle Saint Pierre

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Peindre une vie de saint, une « histoire », comme Mantegna a peint à Padoue l’Histoire de saint Christophe & Filippo Lippi à Prato l’Histoire de saint Jean-Baptiste. Deux grosses questions à régler d’abord : 1° Quel saint ? Que puis-je entendre par saint? 2° Quelle forme, quelle technique adopter aujourd’hui ?
Je n’ai évidemment aucune raison d’aller prendre la vie d’un saint de l’Église romaine, ni des Églises orthodoxes, ni d’un saint musulman ou bouddhiste. Je ne me sens pas davantage porté vers une vie de saint Louis Pasteur ou de saint Jean Monnet. Même une vie de saint Hilbert d’après Jacques Roubaud ne me tenterait pas. Il faudrait que j’invente mon saint pour en raconter la vie, & alors je devrais m’interroger sur le genre de sainteté que je serais capable d’exprimer. Loin de moi les saints glorieux. Le seul genre dont je puisse m’accommoder serait ce que Mac Orlan appelle quelque part « un saint à rayonnement divergent». Je l’appellerais saint Z, sa vie ne serait rien d’autre qu’une suite de tableaux & sa vertu secrète serait de déterminer de nouvelles émotions picturales.

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Thieri Foulc

Thieri Foulc, né 1943 est artiste (art textile, collage, gravure), écrivain et éditeur.
Il est l’auteur de gravures (Le Massacre des innocents, livre d’artiste, 1975) et d’œuvres textiles réalisées avec Nicole Foulc (1941-1990). Parmi celles-ci : Les Passants, installation de panneaux d’organza (1985-1986). En 1998, il a entrepris de non-peindre et de rédiger « un tableau par jour » (Peintures de mots).
Il est l’un des cofondateurs de l’Oupeinpo en 1980.
Entant qu’éditeur, il publie des artistes et des écrivains orientés vers le « potentiel » à petit tirage sous l’enseigne Au crayon qui tue.
Thieri Foulc est le Provéditeur-Éditeur Général du Collège de ’Pataphysique

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